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Biographie Félix BastinChapitre II :Sa carrière militaire en temps de paixIl a l’ambition de devenir universitaire et, inspiré peut-être par ses écrits, il pense à la carrière militaire mais aussi à la profession de médecin car je rappelle que parmi ses œuvres, une s’intitulait « Le médecin aux cerises ». Malheureusement ses parents ne sont pas assez riches pour lui payer des études et c’est grâce à son engagement aux Cadets de Namur qu’il obtint la possibilité de suivre des cours de médecine l’orientant par conséquent vers la médecine militaire. Il ajoute une spécialité bien nécessaire à l’armée : la chirurgie. A peine sorti de l’université, épris de voyages au loin mais ne disposant pas de moyens pour se les payer, il s’engage deux années de suite sur des navires de pêche. La première fois c’est un voilier qui va pêcher en Islande. La seconde fois, c’est un vapeur qui prend la direction de Terre Neuve. En 1905 il a 35 ans, il est en garnison à Namur. Jeune médecin militaire, il s’avère un chirurgien de première force. C’est ainsi qu’un jeune soldat artiste peintre de formation est soigné par le chirurgien Félix Bastin et, en reconnaissance de lui avoir rendu l’usage de sa main droite, il le peint dans son uniforme de capitaine et lui offre son portrait (ci-dessous reproduit). Il épouse en 1905 une Namuroise, Berthe Lespineux. Le jeune couple va habiter au 45 chaussée de Waterloo à Saint –Servais En 1906, Félix Bastin est médecin au deuxième régiment des chasseurs à pied. Il y a parmi les officiers de son régiment le capitaine Ripet, habile caricaturiste, qui prend l’initiative de réaliser une caricature de chacun des officiers et publie un recueil sous le nom de « Coups De Crayon ». Parmi la centaine de caricatures d’officiers, il y a Félix Bastin auquel il consacre son coup de crayon incisif. Ci-dessous le dessin qu’il lui a consacré.
Il faut croire qu’il est déjà reconnu comme chirurgien car il brandit une lancette mais aussi comme très à cheval sur l’Ethique de sa profession car il est debout sur le traité d’Hippocrate. En 1913, il est appelé à changer de garnison et il loue une maison à Ath où il habite jusqu’à la déclaration de la guerre
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