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Biographie Félix Bastin
Chapitre VII : La reconnaissance de la Belgique à ses héros
Après la guerre, on autorisa les familles à rapatrier leurs morts et la plupart furent ré enterrés dans leurs cimetières familiaux.
Il n’en fut pas de même du Major Bastin car le Ministère de la Défense Nationale intervint auprès de sa veuve pour lui demander de laisser la dépouille mortelle de son mari près de l’endroit où il était mort, ce que sa veuve accepta, afin que le seul officier supérieur de ce cimentière continue à rester parmi ses soldats près de l’antique église d’Oeren (Alveringem) où il fut enterré le 7 novembre 1917 et qui compte encore 509 tombes.
Il fallut des années pour que le souvenir du Boyau de la Mort fût commémoré.
La tour de l’Yser construite à Diksmuide fut ensuite dynamitée la nuit du 15 au 16 mars 1946 par des inconnus, acte inconsidéré, car elle évoquait l’héroïsme d’unités combattantes mais uniquement la participation des soldats en Flandre.
Il y a une dizaine d’années seulement que la propriété du Boyau de la mort, a été reconnue au Ministère de la Défense Nationale et on a pu conserver le site du Boyau dans son état original et édifier un monument et un musée à la mémoire des combattants de cette boucle de l’Yser, continuellement exposée au feu de l’ennemi.
C’est par dizaine de milliers que les combattants du Nord et du Sud de la Belgique ont sacrifié leur vie et sont enterrés au-delà de l’Yser, dans les environs de Veurne et de Diksmuide.
Jean Bastin se recueillant sur la tombe de son père,
située dans l’impressionnant
cimetière d’Oeren qui compte encore 509 tombes.
Les moyens rapides de transport lors de la Grande Guerre. A l’arrière, l’ambulance
Au début de la guerre, le Capitaine Félix Bastin au milieu de ses adjoints
Félix Bastin dans son cabinet de consultation
Le Boyau de la Mort avec la vue de la boucle de l’Yser